La plaque dentaire se dépose année après année sur les dents des chiens et chats. Une nourriture à base de croquettes permet de réduire l’apparition du tartre qui est composé de débris alimentaires et de bactéries.
Le tartre est un élément nocif pour votre animal. En effet, le tartre va peu à peu provoquer la chute des dents en les déchaussant. De plus, le tartre provoque une irritation des gencives qui peut être source de douleur chez le chien et le chat. Enfin, les bactéries présentes dans la plaque dentaire peuvent passer dans le sang de votre animal et provoquer ensuite des lésions au niveau d’autres organes comme le cœur, le foie ou les poumons.
Le détartrage permet donc d’éliminer cette plaque dentaire chez votre animal. Au cours d’une anesthésie générale, la plaque est décollée et éliminée à l’aide du détartreur qui envoie des ultrasons.
N’hésitez pas à nous interroger sur les moyens d’hygiène dentaire désormais disponibles pour prévenir la réapparition de la plaque dentaire suite au détartrage de votre animal.
Les animaux, comme les humains vivent de plus en plus vieux.
Vieillir est un phénomène naturel mais s’accompagne souvent de maux plus ou moins graves.
L’arthrose, l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance rénale, les troubles du comportement, etc. nuisent à la qualité de vie de votre animal.
Désormais, en consultant et en faisant régulièrement des bilans de santé à partir de 7 ans chez les chiens et 8 ans chez les chats, vous pouvez aider votre animal à rester en bonne santé. Même s’il vous semble en forme, une de ces pathologies peut s’être déjà déclarée. Seul le vétérinaire peut la déceler à temps.
N’hésitez pas à nous demander plus d’informations lors de votre prochaine visite.
Le vétérinaire est également le pharmacien des animaux.
La pharmacie vétérinaire se compose :
- De médicaments qui vous sont en général prescrits lors de la consultation et que vous pouvez venir renouveler ensuite.
D’antiparasitaires qui permettent de vous apporter un traitement adapté à votre animal et à ses conditions de vie.
- D’aliments à visée thérapeutique qui aideront vos animaux suite à des opérations, pour le traitement de pathologies importantes nécessitant une alimentation adaptée (insuffisance cardiaque, rénale, hépatique, allergie, etc.)
- D’aliments d’entretien vous permettant d’avoir des aliments de haute qualité, de forte appétence et de haute digestibilité pour vos animaux.
- De compléments alimentaires, qui sont destinés à compenser les manques d’acides gras, de minéraux de vos animaux.
Tous ces médicaments se déclinent pour chaque espèce que cela soit un chien, un lézard ou une vache. Ils ne sont donc pas interchangeables : ce qui est bon pour votre chien peut être dangereux pour votre chat et inversement. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil.
Nous tenons à rappeler la législation en matière de délivrance de médicament. La loi autorise un vétérinaire à délivrer les médicaments qu'il a lui même prescrit. Il nous est interdit de délivrer des médicaments prescrits par un autre vétérinaire même sur présentation d'une ordonnance. Cela peut paraître parfois difficile à comprendre pour un propriétaire mais c'est ainsi.
Les seuls habilités à délivrer un médicament sont : soit le vétérinaire qui l'a prescrit, soit un pharmacien.
Nous sommes les spécialistes de la santé animale. Si votre animal est suivi chez nous, nous pouvons assurer le renouvellement de ses traitements ou encore vous délivrer des médicaments qui ne nécessitent pas d’ordonnance.
Il n’existe pas une tique, mais plusieurs espèces de tiques, répondant aux doux noms scientifiques de Dermatocentor ou Ixodes par exemple. Selon les climats et les régions, les espèces et le nombre de tiques varient, et malheureusement pour nous, nous sommes dans une région où l’on en trouve beaucoup ! Les tiques sont à l’affût sur les végétaux des forêts, broussailles et champs, mais nos parcs et nos jardins ne sont pas épargnés. Lorsqu’un animal, sauvage ou domestique, passe à proximité, la tique se laisse tomber dans son pelage et pique la peau ; elle peut également s’attaquer à l’homme.
Une fois fixée, la tique pique et se nourrit du sang de son hôte. Elle peut absorber jusque trois fois son poids en sang ; ce qui explique qu’au début, la tique soit petite, puis qu’elle grossisse au fur et à mesure qu’elle se gorge de sang. Une fois son repas terminé, ce qui peut prendre plusieurs jours, elle tombe d’elle-même. Mais le danger des tiques réside surtout dans les maladies qu’elles peuvent transmettre en piquant ; on dit qu’elles ont un rôle vecteur de maladies. C’est le cas chez l’homme, mais aussi chez certains animaux domestiques, et le chien est particulièrement concerné.
Chez celui-ci, la maladie la plus fréquemment rencontrée dans notre région est la piroplasmose ou babésiose. Elle est due à de petits parasites qui infestent les globules rouges et les détruisent : on parlera d’anémie hémolytique. Dans sa forme typique, c’est un chien brusquement très fatigué, souvent fiévreux, avec une urine marron et des selles orange. Sans prise en charge précoce, cette maladie s’aggrave rapidement. Par ailleurs, la maladie de Lyme existe chez l’homme comme chez le chien et entraine fièvre, fatigue, perte d’appétit et boiteries, parfois plusieurs mois après la piqûre de la tique. D’autres maladies moins fréquentes sont aussi rencontrées, comme l’ehrlichiose ; sachez aussi qu’une tique peut transmettre plusieurs maladies en une piqûre. Le diagnostic de ces pathologies passe par une prise de sang ; dans certains cas, on peut aussi visualiser les parasites au microscope.
Pour éviter ces maladies, il faut absolument insister sur la prévention. Inspectez votre chien après chaque balade, et ce d’autant plus que vous vous promenez dans une zone à risque. Si vous trouvez des tiques, enlevez-les à l’aide d’un crochet spécial. Pour qu’une tique transmette une maladie, elle doit être porteuse du ou des microbes, et être sur l’animal depuis un certain temps, en général 24 à 48 heures ; il faut donc réagir suffisamment rapidement pour éviter ce passage. Appliquez un traitement préventif contre les tiques régulièrement, sous forme de pipettes ou de colliers par exemple, et toute l’année ; les tiques sont surtout actives au printemps et en automne, mais elles ne disparaissent pas tout à fait le reste du temps ! Enfin, il existe des vaccins contre la maladie de Lyme et la piroplasmose.
Et si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous demander conseil.
- Comment prélève-t-on du sang chez un animal ?
Comme chez nous, on va ponctionner le sang dans une veine. Chez le chien ou le chat, on utilise le plus souvent la veine de la patte avant ou la grosse veine jugulaire sous le cou. Chez d’autres espèces, la technique peut varier ; pour le lapin, par exemple, on peut utiliser la veine d’une oreille. Pour prendre du sang, votre vétérinaire va raser le site, le désinfecter, puis comprimer la veine en amont avec un garrot par exemple; une fois que le vaisseau est bien gonflé, la quantité de sang nécessaire est ponctionnée. Ce n’est pas plus douloureux qu’un vaccin, mais il ne faut pas que votre animal bouge ! Une tranquillisation est parfois nécessaire, notamment pour certains chats difficiles.
- Dans quelles circonstances fait-on une prise de sang ?
D’abord pour diagnostiquer une maladie : si votre animal ne va pas bien, une prise de sang peut aider votre vétérinaire à savoir de quoi il souffre. De plus, si votre animal prend de l’âge et qu’il doit être anesthésié pour une raison ou une autre, un bilan sanguin est conseillé avant de l’endormir; si un problème est détecté, on pourra adapter voire reporter l’anesthésie. Enfin, pour nos animaux seniors, un bilan sanguin régulier est toujours le bienvenu, par exemple tous les ans. Cela permet de vérifier que son organisme vieillit bien et si un problème est détecté, de pouvoir réagir précocement.
- Quelles sont les informations que peut apporter une prise de sang ?
Comme chez nous, on peut rechercher beaucoup de choses dans le sang: votre vétérinaire choisira les paramètres à analyser en fonction des symptômes de votre animal. Lors d’un bilan classique, on commencera souvent par compter les cellules du sang, dont vous avez peut-être déjà entendu parler. Il s’agit d’abord des globules rouges qui transportent l’oxygène ; si votre animal n’en a pas assez, on parlera d’anémie, qui entraine souvent des muqueuses pâles et une fatigue importante. Ensuite les globules blancs, qui défendent notre organisme ; s’ils sont augmentés, cela nous mettra sur la piste d’une infection, bactérienne ou autre. Et enfin, les plaquettes, indispensables à la coagulation : si elles sont diminuées, votre compagnon aura du mal à coaguler, et ce paramètre est particulièrement important à vérifier avant une opération où il peut beaucoup saigner. Votre vétérinaire peut compléter ce comptage des cellules en regardant directement une goutte de sang au microscope, notamment pour rechercher des cellules anormales ou certains parasites.
- Donc les globules blancs, les globules rouges, les plaquettes, et quoi d’autre ?
On dose également des substances comme les enzymes du rein et du foie, pour vérifier que ces organes fonctionnent bien ; si les valeurs sont augmentées, on suspectera une insuffisance rénale ou une maladie hépatique. On peut aussi doser les protéines, le cholestérol, le calcium, ou encore le glucose, c’est-à-dire le sucre, lors de suspicion de diabète notamment. Certaines analyses plus spécifiques, comme des dosages hormonaux ou une recherche de microbes particuliers, devront être envoyées dans des laboratoires spécialisés. Enfin, votre vétérinaire a à sa disposition des tests rapides pour détecter certaines maladies, comme des virus graves du chat. Mais malheureusement, même si le bilan sanguin est une source précieuse de renseignements, il n’est pas exhaustif et il sera parfois nécessaire d’effectuer d’autres examens, comme des radios, pour cerner le problème de votre compagnon.
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